L’arrêt cardiaque inopiné provoque chaque année en France près de 500 000 décès, dont un tiers des victimes de moins de 55 ans. Le taux de survie d’un arrêt cardiaque inopiné n’est que de 3 à 4 % dans notre pays, en raison d’un manque de connaissance. Aussi, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi afin de sensibiliser la population aux gestes qui sauvent. Le texte crée un statut de « citoyen sauveteur », il vise à protéger le citoyen portant secours à une personne en situation d’arrêt cardio-respiratoire.
D’autres mesures font parties de la proposition de loi ; une sensibilisation à la reconnaissance des signes d’alerte de la mort subite et à l’apprentissage des gestes qui sauvent doit être délivrée auprès des élèves dans le cadre de l’enseignement obligatoire, aux salariés avant leur départ à la retraite, aux arbitres et juges sportifs.
Pour les candidats à l’examen du permis de conduire, la sensibilisation consiste en une formation théorique au massage cardiaque et l’utilisation du défibrillateur automatisé externe. La proposition de loi institue également une journée nationale de lutte contre l’arrêt cardiaque et prévoit de renforcer les sanctions en cas de dégradation des défibrillateurs.